Loisirs
25.06.2020

Voyager avec mon animal de compagnie

Tout propriétaire a déjà été contraint de transporter son animal, que ce soit pour des déplacements courts chez son vétérinaire, mais aussi pour des trajets plus longs comme des vacances. Malheureusement pour les globe-trotteurs accompagnés d’animaux, ces trajets sont sources de difficultés, mais restent possibles avec un peu d’organisation. 

Tout d’abord, pour prévoir au mieux un voyage avec son animal, il faut se poser les bonnes questions et notamment adapter les modalités du transport à l’espèce, à la taille, à la race, mais aussi à l’âge de son animal. Par ailleurs, il est primordial de s’interroger sur les moyens de transport disponibles permettant d'assurer le bien-être de son animal. Enfin, et c'est loin d'être négligeable, il est indispensable de s’attarder sur les réglementations et les documents de transport obligatoires, notamment si l'on traverse des frontières. 

Alors que le transport de son animal en voiture paraît tout à fait banal, il est loin de ne nécessiter aucune précaution. Par sécurité, celui-ci doit être attaché. Pour cela, il existe des systèmes de harnais attaché comme une ceinture, des filets et des barrières de sécurité. Sinon, rien de mieux qu’une caisse de transport calée dans le coffre pour les grands chiens ou posée entre les banquettes avant et arrière pour les plus petits modèles. 

Pour le transport en train et en tout autre transport en commun urbain, après avoir réservé le billet de son animal, il est impératif de museler son chien alors que les chats ou les rongeurs doivent être en caisse de transport. Certains chiens peuvent être interdits dans ce type de transport.

Pour ce qui est du transport aérien c’est une autre paire de manches. Il existe des dispositions particulières pour les animaux brachycéphales (races à ” nez retroussé ”) et certains sont interdits. Les modalités peuvent être différentes d’une compagnie à une autre. En général, les animaux de moins de 8 kg sont autorisés à voyager avec leur propriétaire en cabine alors que les autres doivent être en soute. La caisse de transport doit respecter les normes IATA. Entre autres, la coque doit être constituée de fibres de verre ou de plastique rigide uniquement et l’animal doit pouvoir s’y tenir debout, sans toucher le haut de la caisse. 

Les réglementations de transport ne sont donc pas à laisser au hasard. Si vous voyagez au sein de l’Union Européenne, l’animal doit être identifié et posséder un passeport suisse/européen dans lequel sont référencés les vaccins à jour (notamment celui de la rage). Pour les trajets intercontinentaux, un certificat de bonne santé délivré par un vétérinaire dans les sept jours précédant le départ est généralement demandé par les services des douanes. Pour finir, il est primordial d’étudier les réglementations du pays d’arrivée, notamment en matière de quarantaine. 

Une fois que vous avez choisi votre moyen de transport et que votre animal est bien installé, rien ne vous garantit qu’il ne souffre pas du « mal des transports ». Cette affection se traduit notamment par des bâillements à répétition, la sécrétion d’une grande quantité de bave, des tremblements et des vocalisations. Dans les cas les plus sévères, il se peut qu’un traitement médicamenteux soit nécessaire, bien que le simple fait de le rassurer permette généralement d’atténuer grandement les symptômes. Par ailleurs, le risque de coups de chaleur pendant le trajet est fréquent. Pour le prévenir, l’aération de sa voiture et de la cage de transport ainsi que le retrait de la muselière est indispensable.